Dans la pénombre
de tes cheveux noirs,
j’entrevois ton souffle
entre crainte et désir
de moi.
C’est la première fois
et sans doute la dernière,
ce moment,
où je ne suis plus seul,
toi non plus,
mais pas encore à deux.
Dans la tiédeur
de cette soirée d’automne,
je ressens l’abandon
de tes yeux verts
aux ralentis de mes lèvres.
Cet instant finalement obligé
pour savoir si,
mais avant tout désiré,
pour un partage sensuel.

