Papas

Poussière d’enclume
tu pèses pas bézef,
les cendres de ton réel
s’envolent de ton urne.

Ton souvenir vivace
aveugle mon amour éteint,
les objets disparaissent
de ma vie, après ta mort.

Mon père tu as été,
mon père tu n’es plus.
Si tôt énoncé,
sitôt entendu.

Me voici seul parmi vous,
perdu sans mon père,
sauvé par ma mère,
qui elle aussi ne sera plus.

Elle rejoindra les papas,
d’un violent faux pas,
se prendre un coup d’enclume,
pour y laisser toutes ses plumes.

Papas

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